Le terme de granulat désigne un ensemble de grains minéraux d’origine naturelle ou artificielle. Cet ensemble est utilisé pour la réalisation d’ouvrages de travaux publics et de bâtiments. Généralement, on s’en sert pour la fabrication du béton, comme pour aménager une terrasse par exemple. Ils doivent alors répondre à des exigences de qualité et être associés à des liants en quantité suffisante. Voici tout ce que vous devez connaître sur les granulats.
Les différents types de granulats
Il y a plusieurs catégories de granulats. Toutes sont utilisées de façon très précise par les entreprises de tp dans les Vosges ou dans d’autres départements. Il y a deux grandes familles : les granulats naturels et les granulats artificiels.
Dans la première catégorie, les granulats sont issus de gisements alluvionnaires ou de carrières. Ils peuvent être calcaires, silico-calcaires et siliceux. Ils sont obtenus par concassage afin de diminuer la taille des éléments. S’en suit une opération de triage et de lavage pour obtenir des granulats aux caractéristiques variées. La seconde catégorie de granulats artificiels contient des produits issus de l’industrie. Généralement, il s’agit de granulats de laitier. Ils correspondent aux déchets obtenus lors de la fonte des métaux.
On peut généralement classer les granulats en fonction de leur nature diamètre en mm. Deux paramètres sont alors pris en considération : le diamètre le plus petit et le plus grand. On distingue 5 classes granulaires :
- les fines
- les sables
- les gravillons
- les cailloux
- les graves
Analyse granulométrique
L’analyse granulométrique consiste en l’étude de la dimension des grains qui constituent les granulats. Dans le cadre du béton, par exemple, il est important de limiter les vides d’air pour pouvoir augmenter sa résistance. De ce fait, il est important de mener cette analyse afin de connaître la densité des granulats qui vont être utilisés. La régularité de la courbe granulométrique est en grande partie responsable de la résistante du béton.
On effectue cette analyse à partir d’un échantillon sur lequel on réalise des essais au moyen de la technique du tamisage. Les tamis sont désignés par des modules numérotés en fonction du dimensionnement des ouvertures. Cela permet de déterminer la finesse des grains jusqu’à 0.08 mm. Les éléments de plus petite taille sont analysés par ce que l’on appelle la sédimentométrie.
On présente les résultats de ces essais sous forme d’une courbe. Elle mets en évidence les matériaux rejetés, dont le nombre n’est pas censé dépasser 2 % de l’échantillon. Au-delà de ce pourcentage, la granulométrie doit être corrigée et l’opération doit être recommencée. Vous êtes désormais prêt à tout pour réaliser votre terrasse !